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Wikileaks : Ban Ki-moon rappelle que les activités de l'ONU sont transparentes

Wikileaks : Ban Ki-moon rappelle que les activités de l'ONU sont transparentes

L’ONU à New York
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé mardi que les activités des Nations Unies étaient transparentes, alors qu'il était interrogé par des journalistes sur les documents confidentiels du Département d'Etat américain révélés par le site web Wikileaks.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé mardi que les activités des Nations Unies étaient transparentes, alors qu'il était interrogé par des journalistes sur les documents confidentiels du Département d'Etat américain révélés par le site web Wikileaks.

Selon ces documents confidentiels, de hauts responsables américains ont encouragé des diplomates américains à collecter des informations concernant des responsables de l'ONU et leurs activités.

« Je pense que personne ne serait heureux de savoir que quelqu'un sait qu'il ou elle est surveillé par quelqu'un d'autre », a dit Ban Ki-moon en réponse à une question d'un journaliste lors d'une conférence de presse à Astana, au Kazakhstan, où il se trouve pour participer à un Sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

« Toutefois, en tant que Secrétaire général des Nations Unies, je sais que mon travail et ma performance sont transparents et sont constamment observés avec attention par la communauté internationale. Les activités des Nations Unies sont transparentes et nous faisons de notre mieux pour répondre aux attentes de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

Un porte parole de l'ONU, Fahran Haq, avait souligné lundi que les Nations Unies n'étaient pas en mesure de faire des commentaires sur l'authenticité des documents publiés par Wikileaks.

Tous les Etats membres des Nations Unies doivent adhérer aux conventions et aux traités sur le respect et la protection de l'immunité des Nations Unies, avait-il rappelé. Le porte-parole avait ajouté que le Secrétaire général avait été informé par l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Susan Rice, au sujet de ces documents avant qu'ils ne deviennent publics.