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Des premiers contributeurs au nouveau mécanisme de financement de la FAO

Des premiers contributeurs au nouveau mécanisme de financement de la FAO

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La Suède et les Pays-Bas sont devenus lundi les premiers pays à allouer des fonds à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), via son nouveau mécanisme d'appui au programme multipartenaires (FMM) qui s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'organisation.

La Suède et les Pays-Bas sont devenus lundi les premiers pays à allouer des fonds à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), via son nouveau mécanisme d'appui au programme multipartenaires (FMM) qui s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'organisation.

« La prompte adhésion de la Suède et des Pays-Bas au mécanisme est encourageante, elle montre également que le renouveau de la FAO engendre un regain de confiance des partenaires vis-à-vis de l'organisation et des réformes en cours », a souligné le sous-Directeur général de la FAO, José María Sumpsi, qui a signé l'accord avec les deux pays. « Notre souhait est que d'autres pays se joignent à cette initiative », a-t-il ajouté.

Le nouveau mécanisme mis en place permet aux Etats de ne plus lier leurs contributions volontaires à un programme ou un projet spécifique, mais de les verser directement au budget de la FAO, au même titre que les contributions obligatoires des Etats membres.

Pour la FAO, cela ouvre la possibilité d'utiliser ces fonds selon les circonstances, conformément au Protocole d'accord, pour produire des résultats concrets et rapides dans l'assistance aux populations victimes de la faim.

Le mécanisme cherche aussi à renforcer la contribution de la FAO à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en premier lieu celui prévoyant l'accès à une nourriture saine en quantité suffisante pour tous, encourageant la contribution de l'agriculture et du développement durables au progrès économique et social, et prévoyant la conservation et l'utilisation durable des ressources naturelles.

La contribution de la Suède, qui avoisine les 19 millions de dollars jusqu'en 2013, servira à financer les activités destinées à relever les défis du changement climatique par une gestion durable des ressources naturelles et des moyens d'existence ruraux. Celle des Pays-Bas, environ 7 millions de dollars, soutiendra les activités d'assistance aux politiques de renforcement des capacités au niveau des pays.