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Myanmar : les élections ont manqué de transparence, estime le chef de l'ONU

Myanmar : les élections ont manqué de transparence, estime le chef de l'ONU

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Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé lundi que les élections de dimanche au Myanmar s'étaient déroulées dans des conditions insuffisantes de « transparence », de « participation » et n'avaient pas été « assez ouvertes à tous ».

Les autorités du Myanmar « ont la responsabilité de transformer les premières élections depuis 20 ans en un nouveau commencement pour le pays et son peuple », a fait savoir lundi le porte-parole de Ban Ki-moon par communiqué de presse. Les autorités doivent prouver que les élections représentent une transition crédible vers la démocratie, la réconciliation nationale et le respect des droits humains, a-t-il indiqué.

Le chef de l'ONU a exhorté les autorités à libérer les prisonniers politiques toujours en détention et de lever les restrictions de liberté qui pèsent sur la leader de l'opposition Aung Sann Suu Kyi afin que tous « puissent participer librement à la vie politique de leur pays ». Il a également appelé les autorités à la reprise du dialogue et à garantir « que le processus de formation du nouveau gouvernement soit de grande ampleur et ouvert à tous ».

« La communauté internationale va observer les autorités du Myanmar », a souligné le Secrétaire général qui a également réaffirmé « l'engagement des Nations Unies à travailler avec le gouvernement et le peuple du Myanmar ».

Ban Ki-moon s'est dit préoccupé par certaines informations faisant état de combats dans certaines régions et a exhorté toutes les parties à « éviter tout acte qui pourrait augmenter les tensions ou créer de l'instabilité dans ce moment sensible ».

Les électeurs étaient appelés aux urnes pour élire un Parlement bicaméral (494 sièges) et 11 assemblées régionales (665 sièges au total). Selon la presse, les résultats officiels et définitifs ne sont pas attendus avant plusieurs jours dans ce pays de quelque 50 millions d'habitants.