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Protéger l'environnement peut prévenir les conflits, selon Ban Ki-moon

Protéger l'environnement peut prévenir les conflits, selon Ban Ki-moon

La montée du niveau de la mer causée par le changement climatique entraînera le déplacement de millions à travers le monde.
Alors que la communauté internationale prépare la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui doit se tenir à Rio de Janeiro en 2012, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que la protection de l'environnement pouvait prévenir les conflits.

« À mesure que la population mondiale grossit et que la demande de ressources s'accroît, le risque que ces dernières deviennent l'enjeu de conflits pourrait augmenter. Les conséquences du changement climatique pourraient exacerber ces menaces. Pour les prévenir, nous devrons réfléchir différemment aux sources d'insécurité et faire en sorte que notre diplomatie préventive prenne en compte la nature transfrontalière des écosystèmes et la dégradation de l'environnement », a déclaré Ban Ki-moon dans un message adressé à l'occasion de la Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé.

« En cette Journée internationale prenons acte du rôle exceptionnel que notre patrimoine naturel joue dans la prévention des conflits et l'instauration d'une paix durable, et engageons-nous encore une fois à protéger l'environnement en temps de guerre », a-t-il ajouté.

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a relevé que lors des soixante dernières années, au moins 40% de tous les conflits internes ont été liés à l'exploitation de ressources naturelles, soit des ressources de grande valeur comme le bois de construction, les diamants, l'or et le pétrole, soit des ressources rares, telles que les terres fertiles et l'eau.

« Les engagements pris par les gouvernements il y a près de 20 ans pour protéger l'environnement en temps de conflit armé nous reviennent en mémoire. Pourtant, l'environnement continue de pâtir de la guerre, ce qui menace le bien-être des populations vulnérables et compromet les chances d'une paix durable. Près de la moitié de la population mondiale, notamment la vaste majorité des populations rurales pauvres, compte sur les ressources naturelles pour assurer sa subsistance quotidienne et ses revenus », a souligné Ban Ki-moon.

Il a aussi insisté sur la nécessité « d'investir encore davantage dans les politiques publiques, les institutions et les activités visant à atténuer et à maîtriser les contraintes qui pèsent sur l'environnement ».

« Cependant, il nous faudra investir encore davantage dans les politiques publiques, les institutions et les activités visant à atténuer et à maîtriser les contraintes qui pèsent sur l'environnement », a conclu le Secrétaire général de l'ONU.