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Haïti : l'ouragan Tomas attendu vendredi, les agences de l'ONU se préparent

Haïti : l'ouragan Tomas attendu vendredi, les agences de l'ONU se préparent

Dans la perspective de l'ouragan Tomas, les agences humanitaires ont appelé la population à se mettre à l'abri.
Le gouvernement haïtien, les agences humanitaires et les agences de l'ONU se préparent à déployer leur plan d'urgence destiné à faire face à l'ouragan Tomas qui devrait atteindre l'île d'ici 72 heures, soit vendredi prochain.

« Nous surveillons l'évolution de l'ouragan Tomas. Aujourd'hui, il est à 250 kilomètres de Port-au-Prince et est attendu en Haïti le vendredi 5 novembre pendant la journée », a indiqué mardi le porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.

La porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Elysabeth Byrs, a pour sa part indiqué que « le gouvernement et les partenaires humanitaires travaillent sur des prévisions qui tableraient sur environ 100.000 familles, soit 500.000 personnes, qui pourraient être affectées à l'ouest et au sud des provinces d'Haïti ». Les agences de l'ONU ont pré-positionné des stocks de médicaments, de nourriture et d'autres matériels d'urgence. Les stocks d'aide alimentaire sont suffisants pour nourrir 1,1 million de personnes pendant six semaines.

« Les populations ont été informées et conseillées, lorsqu'elles le peuvent, de chercher un abri en dur chez des membres de la famille ou des proches », a ajouté Elysabeth Byrs.

En réponse à une question d'un journaliste sur le choléra lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse, le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Gregory Hartl, a expliqué que suite aux résultats des tests, il s'avérait que la souche de choléra, qui a récemment touché Haïti, provenait d'Asie.

« Rien n'est encore clair sur la manière dont la bactérie a voyagé d'Asie en Haïti. Cela peut être au travers de nourriture, d'eau, de bateaux ou de voyageurs », a précisé le porte-parole de l'OMS.

Le 26 octobre dernier, suite à des informations diffusées dans certains médias affirmant que des déchets humains du camp de Mirebalais de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) seraient à l'origine de l'épidémie de choléra en Haïti, la Mission avait publié un communiqué afin de mettre un terme aux rumeurs.

Le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Martin Nesirky, a assuré mardi lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York « que tous les soldats avaient subi les tests médicaux nécessaires ». Il a également affirmé que des tests de l'eau provenant du camp militaire de Mirebalais ont été menés mercredi dernier et que les résultats étaient négatifs.

Selon l'OMS, le dernier bilan de l'épidémie de choléra fait état de 337 morts et de 4.764 cas hospitalisés.