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La FAO plaide pour une adaptation de l'agriculture au changement climatique

La FAO plaide pour une adaptation de l'agriculture au changement climatique

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L'évolution des systèmes de production agricole est une des clés pour limiter le réchauffement climatique, indique un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publié mardi.

L'évolution des systèmes de production agricole est une des clés pour limiter le réchauffement climatique, indique un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publié mardi.

Intitulé « Programme de travail sur l'agriculture », le document de la FAO a été présenté à Bonn, en Allemagne, où se déroulent des réunions préparatoires au prochain sommet sur le changement climatique qui sera organisé au Mexique en décembre prochain.

« Il est essentiel d'aider les agriculteurs des pays en développement dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique », a déclaré le Directeur général adjoint de la FAO, chargé du Département des ressources naturelles et de l'environnement, Alexander Müller, lors de la présentation du nouveau rapport.

La FAO appelle les Etats « à prendre des mesures urgentes pour permettre à l'agriculture de contribuer à réduire les gaz à effet de serre (GES) et à renforcer la résilience des systèmes de production, notamment dans les régions du monde les plus pauvres ».

Une des actions décisives pour limiter les émissions de gaz à effet de serre est de faciliter l'accès au « piégeage du Carbonne » et à son stockage pour les petits exploitants.

Le rapport de la FAO plaide aussi pour le renforcement des financements des projets visant à atténuer les conséquences du changement climatique et faciliter l'adaptation des systèmes de production agricole.

Selon la FAO, un plan d'action doit être mis en place en urgence, afin « que des millions de petits agriculteurs puissent accéder à de nouvelles sources de financement » et qu'ils puissent ainsi mettre en œuvre « des mesures d'atténuation favorisant la sécurité alimentaire et le développement », indique le rapport.

« C'est leur capacité à produire suffisamment pour nourrir une population mondiale qui s'élèvera à plus de 9 milliards d'individus en 2050 qui est en jeu, autant que leur capacité à prévenir des scénarios climatiques qui pourraient s'avérer catastrophiques », a conclu Alexander Müller.