L'ONU appelle les pays d'Asie à mieux coopérer contre les épidémies
« Peu importe la force et l'efficacité du système de santé d'un pays, il n'existe aucune garantie de pouvoir offrir une protection contre les pandémies [telles que le SRAS et la grippe aviaire], si vos voisins sont exposés », a-t-elle déclaré lors d'une conférence qui se tient à Singapour.
Soulignant qu' « il n'est plus possible de protéger sa santé sans aider ses voisins à faire de même », Noeleen Heyzer a exhorté les pays à accroître leurs investissements pour résoudre les problèmes structurels dans les infrastructures sanitaires et à élargir leur offre en fournitures médicales, notamment en vaccins.
Elle a aussi rappelé que la politique étrangère pouvait grandement influer sur la santé. En effet, les politiques commerciales peuvent altérer la capacité d'une nation à produire des médicaments à prix abordable ou influencer le flux des travailleurs de la santé d'un pays à l'autre.
« Les pays qui ont des systèmes de santé solides devront collaborer étroitement avec les pays plus faibles afin de garantir que les niveaux d'investissement dans la santé soient plus élevés, que la quantité et la qualité des agents de santé augmentent et que la capacité globale des systèmes de santé pour faire face aux maladies infectieuses soit homogénéisée », a insisté la Secrétaire exécutive.