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PNUE: Tigres et rhinocéros sont menacés par le braconnage et le commerce illégal

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PNUE: Tigres et rhinocéros sont menacés par le braconnage et le commerce illégal

Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et INTERPOL ont lancé lundi un appel contre le braconnage et le commerce illégal de tigres et de rhinocéros et exhorte les Etats à soumettre les informations qu'ils détiennent sur les crimes commis contre ces espèces.

Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et INTERPOL ont lancé lundi un appel contre le braconnage et le commerce illégal de tigres et de rhinocéros et exhorte les Etats à soumettre les informations qu'ils détiennent sur les crimes commis contre ces espèces.

« Même si le tigre a toujours été mis à prix au cours de l'histoire, et se révèle être un symbole d'une haute importance dans nombre de cultures et de religions, il est aujourd'hui littéralement sur la voie de l'extinction », a déploré le Secrétaire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), William Wijnstekers.

Alors qu'on début des années 1900, on dénombrait environ 100.000 tigres en liberté, aujourd'hui, les estimations font état de seulement 3.200 tigres sauvages. Les tigres sont braconnés pour leurs peaux mais aussi pour servir de décoration où pour être utilisés par des médecins traditionnels.

De même, les rhinocéros dont le nombre avait augmenté au début des années 1990, est aujourd'hui en danger. Depuis quelques années, la rumeur selon laquelle les cornes de rhinocéros détiendraient des vertus thérapeutiques, notamment pour soigner le cancer, a engendré une aggravation du braconnage et du commerce de rhinocéros en Inde, en Afrique du Sud, au Népal ou Zimbabwe.

« Cette année doit être celle ou nous renversons la tendance. Si nous ne le faisons pas, cela sera une honte éternelle », a conclu M. Wijnstekers.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui se déroule au Qatar depuis samedi, réunit 1.500 représentants de 170 pays ainsi que des organisations non-gouvernementales afin d'améliorer la coopération pour la défense de la faune et la flore.