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Sri Lanka : Ban salue les efforts du gouvernement à l'égard des déplacés

Sri Lanka : Ban salue les efforts du gouvernement à l'égard des déplacés

Des enfants sri lankais dans un camp de déplacés.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué ce week-end les efforts du gouvernement sri lankais pour améliorer la liberté de mouvement des personnes déplacées et faciliter leur retour chez elles, plusieurs mois après la fin de la guerre civile au Sri Lanka.

M. Ban a salué « la décision du gouvernement du Sri Lanka d'accorder une liberté de mouvement accrue aux personnes déplacées internes résidant encore dans des camps dans le nord du Sri Lanka », a dit sa porte-parole dans une déclaration.

Il « salue également la libération de plus de la moitié des personnes déplacées des camps et encourage le gouvernement à continuer de faire du retour des déplacés une priorité », a-t-elle ajouté. « Ce sont des mesures que l'ONU a depuis longtemps recommandé dans ses contacts avec les autorités du Sri Lanka, notamment la visite du Secrétaire général en mai ».

Ban Ki-moon appelle enfin le gouvernement sri lankais à continuer de travailler avec l'ONU et les autres partenaires humanitaires pour améliorer la qualité du processus de retour, notamment grâce à des consultations avec les déplacés eux-mêmes, et pour assurer la meilleure assistance et les meilleurs services possibles à ceux qui rentrent chez eux.

De retour du Sri Lanka où il a passé trois semaines pour procéder personnellement à une évaluation de la situation sur le terrain, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, John Holmes, s'est félicité lundi de l'engagement du gouvernement du Sri Lanka à fermer définitivement les camps de déplacés à la date du 31 janvier 2010 et de lever, dès le 1er décembre 2009, les restrictions imposées aux mouvements des personnes déplacées, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur des camps.

Ces deux décisions, « qui participent de l'instauration d'un climat de confiance dans le pays », sont conformes aux demandes répétées de l'ONU, a indiqué John Holmes lors d'une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York.

Il a toutefois exprimé un certain nombre de préoccupations persistantes concernant les conditions dans lesquelles s'effectue le retour des personnes déplacées, et notamment le degré d'implication des organisations non-gouvernementales dans la conduite de ces opérations. Les Nations Unies sont par ailleurs soucieuses de savoir à quel rythme se poursuivra le déminage des zones de conflit, indispensable à la sécurité des habitants qui rentrent chez eux et à celle des travailleurs humanitaires.

Il a déclaré qu'un « kit » de réinstallation comprenant, entre autres, le versement de 25.000 roupies et la fourniture de bâches, était remis à chaque famille de retour. La plupart d’entre elles réintègrent en effet des logements endommagés ou détruits lors des hostilités.