Pays en développement : Le poids croissant de la dette menace leur croissance
Ces pays ont besoin de financer leur programmes sociaux, d'infrastructure et de santé au bénéfice leurs populations et pour y parvenir ils ont dû emprunter massivement, ce qui entraîne un ralentissement de leur croissance, a souligné M. Supachai. Ne pas procéder à de tels investissements ralentit également leur croissance et empêchera beaucoup de ces pays d'atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement de réduire de moitié l'extrême pauvreté d'ici 2015, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que la CNUCED avait jugé nécessaire au début de l'année un moratoire temporaire de la dette pour les pays à faibles revenus. Cela s'inscrit, a-t-il expliqué, dans un projet majeur appelé Promotion du prêt et de l'emprunt souverain qui vise à éliminer les difficultés liées au remboursement de la dette.
La CNUCED a par ailleurs proposé un mécanisme qui permette d'éviter que les budgets d'assistance diminuent lors de crises économiques, alors que c'est à ce moment-là qu'ils sont le plus nécessaire. Selon une étude de la CNUCED, les faillites bancaires récentes ont contribué elles aussi aux contractions budgétaires dans un certain nombre de pays en développement.
L'Assemblée générale de l'ONU a demandé d'être tenue informée par la CNUCED de toutes ces questions liées à la gestion de la dette.