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Des victimes de la traite des êtres humains prennent la parole à l'ONU

Des victimes de la traite des êtres humains prennent la parole à l'ONU

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Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu hommage jeudi aux victimes de la traite des êtres humains venus dénoncer ces crimes, au siège de l'ONU, à New York, lors d'un événement spécial organisé par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu hommage jeudi aux victimes de la traite des êtres humains venus dénoncer ces crimes, au siège de l'ONU, à New York, lors d'un événement spécial organisé par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).

Quatre survivants, dont la militante indienne Ruchira Gupta, ont apporté leur témoignage sur le thème « Donner la parole aux victimes et aux survivants de la traite des êtres humains ».

“Le trafic d'êtres humains blesse, traumatise et tue. Il dévaste les familles et menace la sécurité mondiale. Et il implique des pratiques atroces, notamment la servitude pour dettes, le travail forcé, la torture, le retrait d'organe, l'exploitation sexuelle et des conditions proches de l'esclavage », a dénoncé jeudi le Secrétaire général.

M. Ban a souligné que la lutte contre le trafic passait par la prévention, la protection et les poursuites. Les victimes « ont besoin d'un système judiciaire capable de poursuivre les trafiquants et leur infliger de lourdes peines. Le taux de condamnation dans la plupart des pays est microscopique au regard de l'ampleur du problème. Mais lorsque les Etats aident les victimes elles peuvent aider les Etats à briser les réseaux de trafiquants ».

Il a souligné que le phénomène ne faisait que s'aggraver du fait de la crise économique.

« La lutte contre la traite des êtres humains, un fléau qui touche près de 30 millions de personnes, exige que la voix des victimes soit entendue pour adapter nos politiques à leurs propres expériences », avait déclaré de son côté la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, lors d'une conférence de presse donnée mercredi.