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L'ONU marque la Journée mondiale des réfugiés

L'ONU marque la Journée mondiale des réfugiés

De jeunes réfugiés érithréens au Soudan.
Les millions de personnes aidées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) sont parmi les plus vulnérables sur la planète, a rappelé Antonio Guterres à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés marquée le 20 juin.

« Nous sommes dans une période d'énorme incertitude au niveau mondial, en particulier pour les dizaines de millions de personnes déplacées et de réfugiés déracinés par les conflits et les persécutions », a dit le Haut Commissaire Guterres.

« Les réfugiés ne sont pas des statistiques sans visage – ce sont des gens comme vous et moi qui ont tout perdu en dépit d'eux », a-t-il rappelé.

Le chef du HCR a regretté l'insuffisance des moyens pour fournir une assistance essentielle sous la forme d'abris, de services de santé, d'éducation, de nutrition, d'assainissement et de protection contre la violence et les abus.

Au Cameroun, par exemple, les enfants réfugiés de la République centrafricaine souffrent d'une mortalité allant jusqu'à 7 fois le taux d'urgence. Moins d'un tiers des filles réfugiées vont à l'école.

En Equateur, de nombreux Colombiens ignorent totalement leur droit à l'asile. Les populations indigènes et les femmes célibataires sont particulièrement exposées à l'exploitation et aux abus.

En Géorgie, des personnes déplacées depuis 15 ans continuent de vivre dans des centres sordides et surpeuplés manquant d'eau, d'isolation du froid et d'égouts.

En Thaïlande, plus de 100.000 réfugiés et demandeurs d'asile du Myanmar ont vécu pendant des années dans des camps surpeuplés, causant une frustration énorme qui conduit à des violences domestiques et d'autres abus.