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Ban Ki-moon souligne l’importance de la philanthropie pour la santé mondiale

Ban Ki-moon souligne l’importance de la philanthropie pour la santé mondiale

La représentante du Luxembourg élue présidente du Conseil économique et social des Nations Unies.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a insisté lundi sur l’importance du rôle de la philanthropie pour améliorer la santé dans le monde, à l’occasion d’une manifestation spéciale du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) sur ce thème au siège de l’ONU à New York.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a insisté lundi sur l'importance du rôle de la philanthropie pour améliorer la santé dans le monde, à l'occasion d'une manifestation spéciale du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) sur ce thème au siège de l'ONU à New York.

« Comme vous le savez, la santé mondiale est une de mes priorités, » a dit M. Ban. « La raison est simple, la santé est la fondation pour la prospérité, la stabilité et la réduction de la pauvreté. »

Organisé par le Département des affaires économiques et sociales (DESA) et le Bureau des Nations Unies pour les partenariats, en collaboration avec le Comité pour encourager la philanthropie des entreprises et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'événement avait pour thème principal l'amélioration des résultats obtenus en matière de santé des femmes et des filles.

« Les femmes sont des moteurs en matière de développement et pour une santé meilleure. La santé maternelle est un composant crucial du bien être de n'importe quelle société. Pourtant, parmi les objectifs du Millénaire pour le développement, elle reste celui où le moins de progrès a été fait, » s'est-il inquiété. « Chaque année, plus d'un demi million de mères décèdent pendant l'accouchement. Nous devons arrêter ces morts absurdes. »

Cette manifestation spéciale, à laquelle l'ancien président américain Bill Clinton a participé, s'inscrit dans le cadre des préparatifs de l'examen ministériel 2009 par l'ECOSOC de la mise en œuvre des objectifs et engagements adoptés au niveau international en matière de santé publique mondiale.

Dans un tel contexte de crise économique mondiale, la présidente de l'ECOSOC, Sylvie Lucas, s'est inquiétée de l'état de la santé mondiale. « La question qu'il faut se poser est comment éviter que la crise économique mondiale ne se transforme pas en crise sanitaire mondiale, » a-t-elle déclarée.

Des cadres dirigeants d'entreprises et des chefs de file dans le domaine de la philanthropie, de même que les membres de l'ECOSOC et d'autres partenaires ont discuté des moyens nécessaires pour renforcer les partenariats en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier dans les domaines où les progrès ont été les plus lents et qui bénéficieraient d'un renforcement de la participation des différentes parties prenantes.