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Le Conseil de sécurité proroge le financement du Fonds de développement pour l'Iraq

Le Conseil de sécurité proroge le financement du Fonds de développement pour l'Iraq

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Le Conseil de sécurité a prorogé lundi pour un an le financement du Fonds de développement pour l'Iraq par les produits des ventes à l'exportation de pétrole, de biens pétroliers et de gaz naturel provenant du pays.

« Le soutien de la communauté internationale est essentiel au succès de l'Iraq », a assuré à cette occasion le ministre iraquien des affaires étrangères, Hoshyar Zebari, ajoutant que le succès de l'Iraq était crucial pour la promotion de la paix et de la stabilité de la région et du monde.

Le Conseil de sécurité, par la résolution 1859 (2008), adoptée à l'unanimité, décide également de proroger jusqu'à la même date les dispositions relatives au contrôle du Fonds de développement pour l'Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle.

En annexe de la résolution, figure une lettre du Premier ministre de l'Iraq, Nouri Kamel Al-Maliki, adressée le 7 décembre 2008 au président du Conseil de sécurité, dans laquelle il lui indique que la prorogation du mandat de la Force multinationale « serait la dernière ». « Nous tenons à saluer le rôle important qu'a joué cette Force et les efforts qu'elle a déployés pour aider l'Iraq à assurer sa sécurité et sa stabilité », écrit le chef du gouvernement iraquien.

Lors du débat qui a suivi l'adoption du texte, M. Zebari a affirmé que la résolution 1790 (2007), dont le mandat doit expirer le 31 décembre 2008, marquait l'achèvement de la Force multinationale en Iraq. « La place de l'Iraq dans la communauté internationale doit maintenant être réexaminée », a-t-il dit, notant que des progrès remarquables avaient été réalisés vers la stabilisation et la reconstruction de son pays.

M. Zebari a précisé qu'en vertu de l'accord conclu avec les États-Unis, « 2011 semble aujourd'hui une date réaliste pour le retrait de toutes les forces américaines du pays ». Affirmant que « la lutte pour la paix est loin d'être achevée », il a souligné que son pays continuait d'avoir « besoin du soutien actif et régulier de la part de la communauté internationale », que ce soient des Nations Unies, des États ou des organisations impliquées dans des instances clefs, comme le Pacte international ou le Mécanisme des pays voisins.