George W. Bush appelle à rester vigilant face au terrorisme
M. Bush, dont le mandat se termine en janvier 2009, a souligné que les Etats souverains avaient l'obligation d'empêcher que leur territoire soit utilisé comme sanctuaire pour le terrorisme, la prolifération nucléaire, le trafic d'êtres humains et le crime organisé.
Il a estimé que les organisations internationales avaient également une responsabilité. « L'ONU et d'autres organisations internationales sont plus que jamais nécessaires », a-t-il dit, estimant qu'au lieu de passer des résolutions condamnant le terrorisme, il fallait prendre des mesures pour empêcher le terrorisme de proliférer.
Il a salué l'Iraq et l'Afghanistan, deux Etats qui sont passés du soutien à la lutte contre le terrorisme. « La Libye a renoncé au terrorisme et à la recherche d'armes nucléaires » et « L'Arabie saoudite et le Pakistan combattent activement le terrorisme », a-t-il ajouté.
Toutefois, « la menace du terrorisme ne s'est pas réduite », a estimé le président américain, ajoutant que « quelques régimes comme la Syrie et l'Iran continuent de parrainer le terrorisme ».
Selon lui, partout où la liberté est offerte, c'est la liberté que choisissent les peuples, citant « l'Afghanistan, l'Iraq, le Libéria, la révolution orange en Ukraine, la révolution des roses en Géorgie, la révolution du Cèdre au Liban et la révolution des tulipes au Kirghizistan ».
Il a salué les efforts des Nations Unies pour soutenir les « jeunes démocraties » d'Afghanistan et d'Iraq et appelé à soutenir l'indépendance du Liban et le peuple des territoires palestiniens « qui méritent leur propre Etat libre et pacifique ».
George W. Bush a lancé un appel similaire en faveur de la Géorgie, soulignant que « l'invasion par la Russie de la Géorgie » était une violation de la souveraineté des Etats protégée dans la Charte des Nations Unies. « Les jeunes démocraties à travers le monde nous observent pour savoir comment nous réagissons à ce test », a-t-il affirmé, soulignant qu'il continuerait à soutenir cette démocratie.
Le président américain a réclamé une révision immédiate du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui a, selon lui, constamment protégé des Etats auteurs de violation des droits fondamentaux.
Il a aussi appelé à « des résultats » pour promouvoir l'éducation, la santé et la prospérité. Pour être efficaces, « nous devons adopter un modèle de partenariat, pas de paternalisme », a-t-il souligné.
Il a estimé « décevant » l'échec des négociations de Doha sur le commerce international et appelé à ouvrir les économies et combattre l'isolationnisme économique.
Enfin, il a dit que son pays prenait « des mesures fermes pour empêcher de graves problèmes à l'économie américaine et qui aurait des effets dévastateurs sur les économies mondiales ». « Mon gouvernement et le Congrès travaillent en ce moment à approuver une stratégie » pour remédier aux problèmes fondamentaux de cette crise financière, a-t-il dit.