L'ONU préoccupée par l'intensité des hostilités au Sri Lanka
À la lumière de la demande gouvernementale de relocaliser le personnel humanitaire des Nations Unies qui se trouvent dans les zones touchées, il rappelle à toutes les parties concernées qu'il est de leur responsabilité de prendre des mesures efficaces pour garantir la sécurité et la liberté de mouvement des civils, de permettre aux organisations humanitaires de faire leur travail dans la sécurité, et de venir en aide aux personnes victimes des combats et qui ont besoin d'une aide humanitaire.
Le Secrétaire général rappelle à tous ceux concernés les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, notamment pour ce qui est des principes de proportionnalité et de sélection des objectifs militaires.
Il souligne fermement l'importance de trouver un règlement négocié aux problèmes politiques que connaît le Sri Lanka.
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), les combats entre les forces gouvernementales et les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul, ont entraîné le déplacement de 12.000 familles pour le mois de juillet seulement.