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Ossétie du Sud : des milliers de personnes fuiraient les combats, selon le HCR

Ossétie du Sud : des milliers de personnes fuiraient les combats, selon le HCR

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Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) suit de près la situation en Ossétie du sud (Géorgie), où des milliers de personnes fuiraient les zones de combat après une semaine de violents affrontements entre séparatistes ossètes et forces géorgiennes, alors que le Conseil de sécurité a eu une réunion d'urgence sur la question dans la nuit de jeudi à vendredi et une deuxième vendredi.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) suit de près la situation en Ossétie du sud (Géorgie), où des milliers de personnes fuiraient les zones de combat après une semaine de violents affrontements entre séparatistes ossètes et forces géorgiennes, alors que le Conseil de sécurité a eu une réunion d'urgence sur la question dans la nuit de jeudi à vendredi et une deuxième vendredi.

Selon la presse, des troupes russes sont entrées vendredi dans l'enclave pro-russe, entraînant une escalade dans le conflit.

Des responsables frontaliers russes ont informé le bureau local du HCR que des gens étaient arrivés en Ossétie du Nord-Alania (Fédération de Russie) au cours de la nuit, le service d'immigration russe évaluant leur nombre à « des milliers de personnes », a indiqué un porte-parole du HCR, Ron Redmond, lors d'un point de presse vendredi à Genève. D'autre part, selon des sources non officielles, environ 400 personnes ont fui l'Ossétie du Sud vers d'autres parties de la Géorgie, a-t-il ajouté.

« Un employé du HCR (en Ossétie du Sud) a indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits et que seuls les militaires se déplaçaient dans les rues. Il y a une pénurie d'eau. La plupart des services de transport sont interrompus et les magasins manquent de produits alimentaires », a ajouté M. Redmond.

La détérioration de la situation dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à tenir une réunion d'urgence dans la nuit de jeudi à vendredi, à la demande de la délégation russe. De nouvelles consultations ont eu lieu vendredi à New York.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait exprimé jeudi sa sérieuse préoccupation concernant la montée de la violence en Ossétie du Sud et avait appelé les parties concernées à éviter toute action qui pourrait entraîner une dégradation supplémentaire de la situation et menacer la stabilité de la région.

Le Bureau du Haut Commissaire pour les droits de l'Homme (OHCHR) s'est aussi inquiété vendredi de l'escalade de violences en Ossétie du sud et a appelé toutes les parties « à prendre des mesures concrètes pour empêcher davantage de pertes civiles », selon un communiqué.

L'OHCHR a appelé toutes les parties “à montrer la plus grande retenue et, en toutes circonstances, à assurer le plein respect du droit humanitaire international et des droits de l'homme » et « à garantir les droits des personnes déplacées et des réfugiés, y compris par la création de corridors pour leur permettre de fuir les zones de conflit ».