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Tchad: Ban Ki-moon gravement préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire

Tchad: Ban Ki-moon gravement préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire

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Le Secrétaire général a fait part aujourd'hui de sa profonde préoccupation face à la reprise des combats dans l'est du pays et la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un message transmis aujourd'hui par sa porte parole, il s'inquiète en particulier de la dernière offensive des groupes d'opposition armés tchadiens.

Ban Ki-moon « condamne toute tentative de déstabiliser le pays et est préoccupé par le risque de voir une situation humanitaire déjà grave se détériorer, notamment dans l'est du Tchad où la communauté internationale s'applique à fournir des secours et à assurer un retour volontaire et durable des réfugiés et des personnes déplacées».

Le Secrétaire général appelle « toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités et à respecter leurs engagements dans le cadre des différents accords de paix qu'elles ont signés ».

Il les engage également à « urgemment recourir au dialogue pour parvenir à un règlement pacifique et négocié de la crise au Tchad ».

Le Conseil de sécurité a également vivement condamné les attaques menées depuis le 11 juin et a engagé toutes les parties à se conformer à l'Accord de Syrte de 2007.

Par l'intermédiaire d'une déclaration présidentielle lue par Zalmay Khalilzad, représentant des Etats-Unis, le Conseil s'est dit « profondément préoccupé par la menace que l'activité des groupes armés fait peser directement sur la sécurité de la population civile».

Déclarant qu'il appuie « sans réserve » la Mission des Nations Unies (MINURCA) et l'opération européenne (EUFOR Tchad-RCA) déployées au Tchad et en République centrafricaine, le Conseil a engagé les autorités tchadiennes à « persévérer dans la promotion du dialogue politique concernant le cadre constitutionnel qui a été lancé par l'accord du 13 août 2007 ».

Le Conseil se tient également prêt à examiner les mesures qu'il pourrait « convenir de prendre contre les groupes et les individus qui créent une menace contre la stabilité de la région ou violent le droit humanitaire international ».