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Pétrole : Ban Ki-moon salue l'initiative du Roi saoudien

Pétrole : Ban Ki-moon salue l'initiative du Roi saoudien

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Le Secrétaire général a salué la décision prise par le Roi Abdullah d'Arabie saoudite d'organiser, la semaine prochaine, une réunion des principaux producteurs de pétrole de la planète afin d'examiner comment répondre à la flambée du prix du baril.

Le Secrétaire général a salué la décision prise par le Roi Abdullah d'Arabie saoudite d'organiser, la semaine prochaine, une réunion des principaux producteurs de pétrole de la planète afin d'examiner comment répondre à la flambée du prix du baril.

Le Roi Abdullah a « reconnu que le prix actuel du pétrole est anormalement élevé, et ce en raison d'un facteur spéculatif. Il est prêt à faire ce qu'il peut pour ramener le prix du pétrole à un niveau adéquat », a signalé Ban Ki-moon hier à Djeddah, à l'issue de son entretien avec le monarque saoudien.

« Je remercie le Roi pour son intention d'organiser une réunion de haut niveau avec les principaux producteurs et consommateurs de pétrole», a-t-il ajouté. « Nous nous attendons à ce que Sa Majesté et son gouvernement prennent les mesures nécessaires pour stabiliser le prix du pétrole».

Selon la presse, l'Arabie saoudite a l'intention d'augmenter sa production pétrolière de 200.000 barils par jour à partir du mois prochain, afin de répondre à l'augmentation de la demande dans le monde.

Le Secrétaire général, qui effectuait une visite de deux jours dans le Royaume, a signalé que l'augmentation du prix du pétrole se faisait ressentir dans les prix des aliments qui sont actuellement en hausse. De nombreux dirigeants ont également fait part de leur préoccupation à ce sujet lors de la Conférence de haut niveau sur la crise alimentaire qui s'est tenue à Rome au début du mois.

Cette question a « affaibli notre capacité à répondre aux défis posés par le changement climatique », a également signalé le Secrétaire général, ajoutant que le problème de la hausse du prix des aliments et des carburants, et celui du changement climatique devaient être abordés dans leur intégralité.