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Afrique du Sud : L'ONU s'inquiète des actes de violence xénophobe

Afrique du Sud : L'ONU s'inquiète des actes de violence xénophobe

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Les agences de l'ONU qui se trouvent en Afrique du sud sont gravement préoccupées par la poursuite d'actes de violence xénophobe dont sont victimes, depuis plusieurs jours, les étrangers vivant dans la province de Gauteng ainsi que dans d'autres régions de l'Afrique du Sud.

Les agences des Nations Unies déplorent en particulier le fait que la plupart des victimes sont des migrants, des réfugiés ou des chercheurs d'asile respectueux des lois qui cherchent à donner une meilleure vie à leur famille, selon un communiqué rapporté par le bureau du Coordonateur résident intérimaire en Afrique du Sud.

“Nous sommes gravement préoccupés par l'étendue de ces attaques xénophobes qui ciblent les étrangers de la province de Gauteng, » a indiqué Sanda Kimbimbi, le représentant du Haut Commissariat des Nations Unies (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) en Afrique du sud, relevant que de nombreux réfugiés s'étaient rendu en Afrique du sud pour échapper à la persécution dans leur pays d'origine.

Les attaques de la semaine dernière ont fait plusieurs douzaines de morts. Selon les estimations rapportées par le HCR, 13.000 personnes ont fui leur domicile.

Nombre des personnes déplacées ont cherché à se réfugier dans des postes de police, où le gouvernement a mis sur pied des centres spéciaux d'hébergement, mais beaucoup d'entre elles sont néanmoins obligées de dormir à ciel ouvert.

Environ 2.800 personnes, dont 100 enfants, ont trouvé refuge dans un centre communautaire de la ville de Germiston, à l'est de Johannesburg.

Le HCR a distribué 2.000 couvertures et 2.000 matelas aux victimes de la province de Gauteng.

Les agences de l'ONU demeurent gravement préoccupées par la perspective d'une escalade de la violence, notamment à l'encontre des plus vulnérables, y compris les femmes et les enfants, ainsi que les familles désœuvrées.