L'actualité mondiale Un regard humain

Le Secrétaire général soutient l'interdiction des bombes à sous-munitions

Le Secrétaire général soutient l'interdiction des bombes à sous-munitions

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. L'ONU est un des membres du Quatuor pour le Moyen-Orient.
Le Secrétaire général a demandé, aujourd’hui, la création d'un instrument juridique interdisant l’utilisation et la production des bombes à sous munition, ainsi que leur entrepôt et transfert.

Le Secrétaire général a demandé, aujourd’hui, la création d’un instrument juridique interdisant l’utilisation et la production des bombes à sous munition, ainsi que leur entrepôt et transfert.

« Ces bombes sont peu précises par nature et fonctionnent souvent mal, ce qui les rend particulièrement hasardeuses et peu fiables.

Elles présentent un véritable danger pour les civils, aussi bien pendant qu’après un conflit » a indiqué M. Ban Ki-moon dans un message adressé à la Conférence diplomatique de Dublin sur les bombes à sous munition.

Il a ajouté qu’ « en traitant ce problème de façon décisive, nous pourront réduire le nombre de morts et la quantité de souffrance parmi les populations civiles victimes de conflit.»

Plusieurs milliards de bombes à sous munition sont actuellement stockées dans 70 pays. Ces bombes ont également été dispersées pendant près de 30 ans au Laos, au Vietnam, au Cambodge et, plus récemment, au Kosovo, en Afghanistan, en Iraq et, en 2006, au Liban.

Selon l’UNICEF, 40% des victimes de bombes à sous-munitions sont des enfants qui sont blessés ou tués bien après la fin d’un conflit.

À titre d’exemple, l’UNICEF précise qu’au Kosovo, 67% des victimes de bombes à sous munition ont moins de 19 ans. Ces bombes se trouvent souvent dans des cours d’écoles et d’autres endroits où les enfants aiment jouer.

Ces derniers sont souvent attirés par la petite taille et l’aspect brillant de ces engins qui demeurent actifs même après plusieurs décennies.

Le Conférence de Dublin, qui réuni les représentants de 100 gouvernements, marque une étape décisive des négociations visant à créer un traité international interdisant l’utilisation des bombes à sous munition. Selon le Secrétaire général, la création de cet instrument juridique ajouterait un nouveau chapitre au droit humanitaire international.