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Conseil de sécurité : le statu quo sur Chypre est &#39inacceptable&#39

Conseil de sécurité : le statu quo sur Chypre est &#39inacceptable&#39

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Déplorant l&#39impasse sur la question chypriote, le Conseil de sécurité a prorogé à nouveau pour six mois le mandat de la Force des Nations Unies chargé du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), jusqu&#39au 15 juin 2008.

Déplorant l'impasse sur la question chypriote, le Conseil de sécurité a prorogé à nouveau pour six mois le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), jusqu'au 15 juin 2008.

Dans sa résolution 1789 (2007) adoptée aujourd'hui à l'unanimité, le Conseil de sécurité estime que « le statu quo est inacceptable, que le temps ne joue pas en faveur d'un règlement et que les négociations sur la réunification de l'île sont depuis trop longtemps dans l'impasse ».

Le Conseil « exprime son plein appui au processus du 8 juillet, note avec une vive préoccupation l'absence de tout progrès et demande à toutes les parties de s'associer immédiatement et de façon constructive aux efforts des Nations Unies, tels que décrits par le Secrétaire général adjoint, M. Gambari, dans sa lettre du 15 novembre 2006 ».

L'accord du 8 juillet 2006, signé entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs, qui fournissait un cadre pour le processus politique de règlement de la situation sur l'île n'a pas été mis en oeuvre en dépit de rencontres entre le dirigeant de la communauté chypriote grecque, Tassos Papadopoulos et le dirigeant de la communauté chypriote turque, Mehmet Ali Tahat.

La résolution d'aujourd'hui appelle par ailleurs la partie chypriote grecque et la partie chypriote turque « de cesser de s'accuser mutuellement ».

Elle « prie toutes les parties de faire preuve de souplesse et de volonté politique dans les mois à venir pour réaliser des progrès mesurables afin que de véritables négociations puissent commencer ».

Enfin, s'agissant de la situation militaire sur le terrain, le Conseil demande aux parties chypriotes grecque et turque d'engager d'urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon, en particulier en relation avec le point de passage de la rue Ledra et sur l'aide-mémoire des Nations Unies de 1989. Le Conseil demande en outre à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000.