Conseil de sécurité : l'attentat contre el-Hajj ne doit pas entraver l'élection d'un président au Liban
« Le Conseil condamne énergiquement cette tentative de déstabilisation des institutions libanaises, en particulier des Forces armées libanaises », a affirmé le président du Conseil pour le mois de décembre, Marcello Spatafora (Italie), en séance, se joignant ainsi à une déclaration du Secrétaire général.
Le Conseil a condamné « une fois de plus tous les assassinats ciblant des dirigeants libanais, y compris ceux perpétrés depuis octobre 2004, et exige qu'il soit mis fin immédiatement au recours à l'intimidation et à la violence contre les représentants du peuple et des institutions libanais ».
Appelant à ce qu'ils soient traduits en justice, le Conseil a rappelé son soutien au Tribunal spécial pour le Liban, demandant qu'il soit mis en place « dans les meilleurs délais comme moyen de mettre fin à l'impunité au Liban et de prévenir de nouveaux assassinats dans ce pays ».
« Aucune tentative pour déstabiliser le Liban ne devrait empêcher la tenue sans délai d'élections présidentielles libres et régulières conformément aux règles constitutionnelles libanaises, sans ingérence ni influence étrangères et dans le plein respect des institutions démocratiques », insiste le Conseil de sécurité (dépêche du 12.12.2007).
Le Conseil a par ailleurs exprimé sa profonde sympathie et toutes ses condoléances aux familles des victimes, aux Forces armées libanaises et au gouvernement libanais.