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Côte d&#39Ivoire : le Conseil de sécurité proroge d&#39un an les sanctions

Côte d&#39Ivoire : le Conseil de sécurité proroge d&#39un an les sanctions

Le Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin, à l&#39unanimité, de proroger jusqu&#39au 31 octobre 2008 l&#39embargo sur les armes à destination de la Côte d&#39Ivoire et les sanctions individuelles, imposés par sa résolution 1572 du 15 novembre 2004.

Ces mesures seront réexaminées au plus tard dans six mois, à la lumière des progrès réalisés dans le processus de paix, notamment lorsque l'Accord de Ouagadougou du 4 mars 2007 aura été intégralement appliqué et après des élections présidentielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, affirme la résolution adoptée lors de la séance d'aujourd'hui.

Cette dernière salue le début d'application de l'Accord de Ouagadougou, mais exhorte les parties, comme l'avait déjà fait le président du Conseil dans une déclaration à la presse la semaine dernière à prendre des mesures concrètes pour l'identification et l'inscription des électeurs, le désarmement, l'unification des forces de sécurité et la restauration de l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire

Le Conseil a également décidé de proroger d'un an le mandat du Groupe d'experts chargé de surveiller l'application des sanctions, créé par la résolution 1643 du 15 décembre 2005 (dépêche du 19.10.2007).

Il exige que les autorités ivoiriennes mettent fin sans délai aux violations des sanctions mentionnées par le Groupe d'experts dans son rapport du 21 septembre.

Il exige également de tous les acteurs ivoiriens qu'ils donnent libre accès au Groupe d'experts, à l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire ( ONUCI ) et aux forces françaises qui les soutiennent.

Il prie le Secrétaire général, par l'intermédiaire du Comité des sanctions, le gouvernement français et le Processus de Kimberley de lui communiquer, par l'intermédiaire du Comité des sanctions, les informations sur la fourniture d'armes et sur la production et l'exportation illicite de diamants.

Le Conseil de sécurité souligne enfin qu'il est totalement prêt à imposer des sanctions ciblées contre ceux qui menacent le processus de paix, qui entravent l'action de l'ONUCI, des forces françaises, du Représentant du Secrétaire général, du Facilitateur ou de son représentant, qui sont responsables de graves violations des droits de l'homme ou d'incitation à la haine et à la violence.