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NEPAD : des progrès réels mais insuffisants contre les conflits et le paludisme

NEPAD : des progrès réels mais insuffisants contre les conflits et le paludisme

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A l&#39occasion du débat sur le Nouveau partenariat pour le développement de l&#39Afrique (NEPAD) aujourd&#39hui à New York, le Secrétaire général de l&#39ONU et le président de l&#39Assemblée générale ont appelé à consolider les progrès réalisés sur le continent - la réduction du nombre des conflits et la diminution du paludisme, en particulier.

« Nous devons consolider les changements positifs en Afrique à travers un appui de l'ONU plus fort et plus cohérent, y compris dans les domaines de la gouvernance et du développement des capacités institutionnelles », a déclaré Ban Ki-moon devant l'Assemblée générale.

Nous devons utiliser toutes les ressources disponibles pour appuyer le développement du continent, renforcer le rôle essentiel des femmes dans ce processus et aider à gérer les menaces posées par le changement climatique, a insisté le Secrétaire général.

Il s'est engagé à faire « tout son possible » pour améliorer encore la capacité du Secrétariat de l'ONU à soutenir les programmes et les efforts dirigés vers l'Afrique.

Dans son cinquième rapport sur les progrès de la mise en oeuvre et de l'appui international au Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD selon son acronyme anglais), Ban Ki-moon souligne le lien entre pauvreté et conflit et se réjouit donc des progrès réalisés dans le domaine de la paix. L'Angola, le Libéria, la Sierra Leone et le Burundi sont sortis de la guerre, a-t-il rappelé.

Reconnaissant qu'il y a moins de conflits en Afrique qu'il y a dix ans, le président de l'Assemblée générale, Srgjan Kerim, a toutefois rappelé qu'un tiers de la population du continent vivait encore dans des zones touchés par des conflits. Les initiatives de l'Union africaine pour prévenir les conflits sont donc « louables » et « devraient être encouragées », a-t-il insisté.

Rappelant que la maladie est un obstacle au développement, Srgjan Kerim a souligné que le coût économique du paludisme en Afrique s'élève à 12 milliards de dollars. « Dans ces circonstances, il est difficile d'envisager le développement, et donc la paix durable, en Afrique », a-t-il affirmé.

Il y a toujours plus d'un million de morts dus au paludisme chaque année dans le monde, alors qu'entre 2001 et 2010 on célèbre la Décennie pour faire reculer le paludisme dans les pays en développement, particulièrement en Afrique.

Le président de l'Assemblée générale a qualifié les résultats de diverses initiatives contre le paludisme « d'encourageantes » et a appelé le système des Nations Unies et les pays membres à poursuivre leurs efforts pour lutter contre cette maladie, qui tue principalement des enfants de moins de cinq ans en Afrique.