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Liban : le rapport de la mission d&#39évaluation de la frontière avec la Syrie transmis au Conseil de sécurité

Liban : le rapport de la mission d&#39évaluation de la frontière avec la Syrie transmis au Conseil de sécurité

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Le Secrétaire général a transmis hier le rapport de la mission qu&#39il avait dépêché à la demande du Conseil de sécurité en avril dernier, sur la situation à la frontière entre le Liban et la Syrie.

Dans une lettre adressée hier au président du Conseil de sécurité, le Secrétaire général a affirmé qu'il « soutenait pleinement les recommandations de l'équipe » et qu'il fournirait des commentaires plus substantiels dans son propre rapport sur la résolution 1701, a rapporté aujourd'hui sa porte-parole, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

Le Conseil de sécurité avait demandé au Secrétaire général, par une déclaration présidentielle qui passait en revue de façon approfondie tous les points de la résolution 1701, qui avait établi les conditions de la cessation des hostilités entre le Hezbollah et Israël en août 2006, de dépêcher une mission indépendante sur le transfert illicite d'armes vers le Liban (dépêche du 17.04.2007).

« Le Conseil se déclarait gravement préoccupé par les informations de plus en plus nombreuses faisant état de mouvements illégaux d'armes à travers la frontière libano-syrienne en violation de la résolution 1701 (2006) -- informations émanant d'Israël et d'un autre État » et demandait au Secrétaire général de « dépêcher le plus tôt possible, en étroite coopération avec le gouvernement libanais, une mission indépendante chargée de faire une évaluation complète de la surveillance de la frontière ».

Dans sa lettre au Conseil, le Secrétaire général souligne « qu'il est clair que des efforts sont requis du gouvernement libanais, avec le soutien de la communauté internationale, pour développer un système plus efficace de gestion de la frontière ».

Ban Ki-moon affirme aussi approuver la recommandation selon laquelle « la Syrie a une responsabilité partagée dans le contrôle de ses frontières avec le Liban ».