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Ban Ki-moon appelle à l&#39arrêt immédiat des combats entre Palestiniens à Gaza

Ban Ki-moon appelle à l&#39arrêt immédiat des combats entre Palestiniens à Gaza

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé aujourd&#39hui sa profonde préoccupation face au regain de violence à Gaza, qui se serait soldé par la mort d&#39au moins 20 personnes.

« L'intensité des derniers combats et la virulence des déclarations faites en public marquent une sérieuse détérioration de la situation, exposant la population civile de Gaza à de graves périls, compromettant la livraison de l'aide humanitaire et menaçant l'avenir de l'Autorité palestinienne et du Gouvernement », souligne un message transmis aujourd'hui par sa porte-parole.

Le Secrétaire général appelle à l'arrêt immédiat de toutes les violences interpalestiniennes, y compris les attaques contre l'Autorité palestinienne et ses institutions.

« En cette heure extrêmement difficile pour le peuple palestinien et sa cause, il appelle toutes les parties à apporter leur plein soutien aux efforts entrepris par le Président Mahmoud Abbas pour restaurer la loi et l'ordre », ajoute le message.

De son côté, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a souligné que la fourniture de l'assistance humanitaire est profondément mise en péril par le sixième jour de combats entre partisans du Hamas et du Fatah dans la bande de Gaza.

L'UNRWA a en effet été contraint de fermer trois de ses cinq centres de distribution de nourriture et sept de ses dix-huit cliniques en raison de combats dans leur voisinage immédiat.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par le sort tragique du million de réfugiés qui dépendent de notre aide alimentaire et de nos services médicaux », a déclaré John Ging, le chef des opérations de l'UNRWA à Gaza.

« Malheureusement, nous ne pouvons pas fournir cette aide sous les feux croisés des combattants », a-t-il déploré.

La violence aggrave une situation humanitaire déjà épouvantable puisque 80% de la population de réfugiés dépend totalement de l'aide internationale et que l'économie s'est effondrée sous le poids de l'embargo économique international qui a laissé les réfugiés palestiniens dans une misère et un désespoir sans précédents.

« Nous appelons tous les dirigeants palestiniens à user de leur influence pour résoudre les différends par des moyens pacifiques », a dit John Ging.

« Ces combats absurdes doivent cesser pour laisser place au dialogue et à la négociation. La population civile de Gaza l'exige et le mérite », a-t-il ajouté.