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Climat : la conférence de Bonn a permis de faire des progrès pour l&#39après-Kyoto

Climat : la conférence de Bonn a permis de faire des progrès pour l&#39après-Kyoto

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Deux semaines de négociations à Bonn entre les Etats parties au Protocole de Kyoto et à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques ont permis de faire des progrès dans la perspective d&#39un régime pour l&#39après 2012, selon le directeur exécutif de cette Convention, Yvo de Boer.

« Cette réunion a permis de régler un certain nombre de questions dans la perspective de la conférence de Bali » qui doit se tenir en décembre 2007, indique un communiqué publié aujourd'hui à Bonn par le secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Ce dernier fait état de progrès vers un régime destiné à remplacer celui établi par le Protocole de Kyoto, après 2012.

Les discussions ont porté sur le transfert des technologies propres, les adaptations aux effets inévitables des changements climatiques et la lutte contre la déforestation.

« Le fait que des milieux d'affaires européens, américains et australiens aient appelé les gouvernements à adopter des cibles de réduction des émissions juridiquement contraignantes montrent que le marché du carbone représentera une part importante de tout accord pour l'après 2012 », a dit Yvo de Boer.

Les parties au Protocole de Kyoto ont pris note du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui souligne qu'il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre dans une fourchette de 25 à 40% des niveaux de 1990 (dépêche du 4.05.2007).

Cet objectif devrait limiter l'élévation du niveau de température de la planète.

Yvo de Boer a aussi souligné la position des pays en développement, qui refusent de porter le poids des émissions et qui insistent sur leur droit à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté.

« C'est pourquoi la question des incitations économiques aux investissements 'verts' dans les pays en développement est si importante », a-t-il souligné.