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Travail forcé : le Secrétaire général salue un accord entre le Myanmar et l&#39OIT

Travail forcé : le Secrétaire général salue un accord entre le Myanmar et l&#39OIT

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Le Secrétaire général de l&#39ONU, Ban Ki-moon, a salué un accord conclu hier entre l&#39Organisation internationale du Travail (OIT) et le gouvernement du Myanmar, sur l&#39établissement d&#39un mécanisme de plainte pour les victimes du travail forcé.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué un accord conclu hier entre l'Organisation internationale du Travail (OIT) et le gouvernement du Myanmar, sur l'établissement d'un mécanisme de plainte pour les victimes du travail forcé.

« La création d'un tel mécanisme était réclamée depuis longtemps par la conférence internationale du Travail et par le conseil d'administration de l'OIT », rappelle un message transmis aujourd'hui par la porte-parole du Secrétaire général.

« L'importance d'une telle mesure a été soulignée par le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Ibrahim Gambari, lors de sa récente visite au Myanmar dans le cadre des bons offices du Secrétaire général ».

Le protocole en question vise à offrir aux victimes de travail forcé un mécanisme leur permettant de demander réparation, indiquait un communiqué de l'OIT publié hier à Genève.

« Ce protocole d'entente stipule que les victimes présumées de travail forcé au Myanmar auront toute liberté de soumettre des plaintes à l'Officier de liaison de l'OIT à Yangon. L'Officier de Liaison fera alors une évaluation préliminaire confidentielle de chaque plainte pour établir s'il s'agit d'un cas de travail forcé et, si tel est le cas, faire en sorte qu'il soit examiné par les autorités du Myanmar et que des mesures soient prises à l'encontre des responsables », précise le communiqué.

Le protocole d'entente prévoit des garanties pour s'assurer qu'aucune mesure de représailles ne sera prise contre les plaignants. Il stipule aussi que l'Officier de liaison de l'OIT se verra accorder la possibilité de se déplacer librement au Myanmar afin de rencontrer les plaignants ou toute autre personne qu'il jugera appropriée.

Ce mécanisme sera mis en ?uvre pour une période d'essai de 12 mois qui pourra être prolongée par accord mutuel, indique l'OIT.