
Le Secrétaire général a contacté cette semaine le président de l'Assemblée générale et les Etats membres, par groupes ou individuellement, afin de solliciter leur avis sur une « redéfinition » de certains des départements responsables des affaires politiques et de sécurité, a annoncé aujourd'hui sa porte-parole, Michèle Montas.
Ban Ki-moon s'est dit « préoccupé par la nécessité de renforcer les capacités de l'Organisation à faire face à l'accroissement de l'étendue de ses activités dans le domaine de la paix et de la sécurité, ainsi que pour faire avancer le programme mondial de désarmement », a expliqué la porte-parole.
Michèle Montas a ajouté qu'à son retour d'Afrique, le Secrétaire général poursuivrait ses consultations informelles avant de solliciter un avis officiel de l'Assemblée générale.
« Le Secrétaire général entend pleinement respecter les procédures législatives internes de l'Organisation », a-t-elle affirmé.
A la demande du Secrétaire général, la présidente de l'Assemblée générale, Sheika Haya al Khalifa, a rencontré les chefs des groupes du Mouvement des non alignés, le G77 et la Chine, l'Union européenne, CANZ (qui représente le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande) et le groupe africain, ainsi que plusieurs pays individuellement dont les Etats-Unis.
« L'ensemble des Etats membres s'est déclaré prêt à travailler avec le Secrétaire général et à le soutenir pour le bénéfice de l'Organisation, notamment pour renforcer son efficacité », a dit le porte-parole, Ashraf Kamal.
Ce dernier a ajouté que les idées du Secrétaire général méritaient un examen approfondi et soulignaient l'importance de procéder dans le respect des règles de l'Assemblée générale.
Ashraf Kamal a précisé que les propositions du Secrétaire général devraient être examinées par la Commission budgétaire de l'Assemblée générale, la Cinquième Commission. Le porte-parole a rappelé que cela pourrait prendre du temps et que chacun souhaitait protéger ses prérogatives.