
Le Secrétaire général a condamné aujourd'hui le meurtre d'un casque bleu de la la Mission des Nations Unies au Soudan (UNMIS), tué par des attaquants non identifiés alors qu'il escortait une équipe de déminage.
Le Secrétaire général a condamné aujourd'hui le meurtre d'un casque bleu de la la Mission des Nations Unies au Soudan (UNMIS), tué par des attaquants non identifiés alors qu'il escortait une équipe de déminage.
Deux autres casques bleus indiens ont été blessés lors des tirs essuyés près de Magwe, au Sud-Soudan, a rapporté le porte parole adjoint du Secrétaire général, lors de son point de presse à New York.
Ban Ki-moon a exprimé ses condoléances au gouvernement de l'Inde et aux familles des victimes.
Ce meurtre intervient une semaine après un raid dans le camp d'une ONG dans une autre région du Soudan, à Nyala, la capitale du Darfour Sud.
La police soudanaise avait arrêté plusieurs membres de l'ONG ainsi que des personnes travaillant pour les Nations Unies et pour la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS) (dépêche du 22.01.07).
Dans une déclaration conjointe publiée la semaine dernière, les agences humanitaires des Nations Unies avaient tiré la sonnette d'alarme, dénonçant « la violence inacceptable » à l'encontre des travailleurs humanitaires au Darfour et expliquant que l'insécurité était devenue telle que l'accès aux populations n'était pratiquement plus possible (dépêche du 17.01.07).
« Au cours des six derniers mois, plus de 250 000 personnes ont été déplacées par les combats, la plupart d'ente eux fuyant pour la deuxième ou troisième fois. Les villages ont été brulés, pillés et bombardés de manière arbitraire. Les plantations et les récoltes ont été détruites. La violence sexuelle contre les femmes a atteint des niveaux alarmants », dénonçaient les agences.