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Le Conseil de sécurité réaffirme son appui au gouvernement libanais

Le Conseil de sécurité réaffirme son appui au gouvernement libanais

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Dans une déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a exprimé aujourd&#39hui « son appui sans réserve au gouvernement légitime et démocratiquement élu du Liban » et sa préoccupation quant aux informations relatives aux mouvements illégaux d&#39armes entrant dans le pays.

Le Conseil « demande que les institutions démocratiques du pays soient pleinement respectées, conformément à la Constitution, et condamne toute action visant à déstabiliser ce pays », a affirmé aujourd'hui le Représentant du Qatar, dont le pays assume la présidence du Conseil de sécurité au mois de décembre.

Le Qatar était représenté aujourd'hui par son vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, Hamad bin Jassim bin Jabr Al-Thani.

« Le Conseil engage tous les partis politiques libanais à se montrer responsables afin de prévenir, par le dialogue, une nouvelle détérioration de la situation au Liban », souligne la déclaration à l'heure où le Hezbollah a appelé à des manifestations pour obtenir la déposition du gouvernement de Fouad Siniora.

Réagissant par ailleurs au récemment rapport qui lui a été remis par le Secrétaire général, le Conseil souligne « la vive préoccupation que lui inspirent les informations récentes, mais non vérifiées, faisant état de mouvements illégaux d'armes entrant au Liban ».

Il a salué à cet égard les « mesures initiales prises par le gouvernement libanais, notamment le déploiement de 8 000 hommes le long de la frontière en vue d'empêcher la circulation des armes », et renouvelé l'appel qu'il a lancé au gouvernement syrien pour qu'il prenne des mesures similaires en vue de renforcer les contrôles à sa frontière.

Compte tenu des « conclusions auxquelles est arrivée l'équipe d'experts de la police des frontières dépêchée par le Secrétaire général à la demande du gouvernement libanais », le Conseil a invité le Secrétaire général à « approfondir l'évaluation technique et indépendante de la situation le long de la frontière ».

S'agissant par ailleurs de la délimitation de la frontière entre la Syrie et le Liban, une des exigences de la résolution 1701 (2006), le Conseil de sécurité a « pris note » de la « nomination par le Secrétaire général d'un cartographe de haut niveau chargé d'examiner les matériaux utiles et d'élaborer une définition territoriale précise de la zone des fermes de Chebaa ».

Cet expert aura pour mission d'étudier les conséquences sur les plans cartographique, juridique et politique de la proposition formulée dans le plan en sept points du gouvernement libanais.

Le Conseil de sécurité s'est par ailleurs déclaré profondément préoccupé « face aux violations persistantes par Israël de l'espace aérien libanais ».

Israël justifie la poursuite de ses survols du territoire libanais par la nécessité de surveiller les transferts d'armes à destination du Hezbollah.

Dans sa déclaration d'aujourd'hui, le Conseil de sécurité « lance un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles respectent la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans son intégralité, s'abstiennent de toute provocation et s'acquittent scrupuleusement de l'obligation qu'elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies, notamment en évitant toute action qui risquerait de mettre en danger des personnels des Nations Unies et en faisant en sorte que la FINUL jouisse d'une entière liberté de circulation dans toute sa zone d'opération ».