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Libéria : le Conseil de sécurité confirme la levée des sanctions sur le secteur forestier

Libéria : le Conseil de sécurité confirme la levée des sanctions sur le secteur forestier

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Par une déclaration de leur président à la presse, les membres du Conseil de sécurité ont décidé de ne pas rétablir les sanctions sur le secteur forestier libérien, saluant l&#39adoption d&#39une législation qui devrait permettre un contrôle gouvernemental de sa transparence, tout en maintenant les sanctions sur l&#39exportation de diamants bruts.

« Les membres du Conseil ont examiné la résolution 1689 (2006) par laquelle il décidait de ne pas reconduire l'interdiction d'importer le bois d'oeuvre du Libéria », a déclaré aujourd'hui l'ambassadeur du Japon, dont le pays assume la présidence du Conseil au mois d'octobre.

Kenzo Oshima s'exprimait à l'issue d'une réunion à huis clos avec la présidente du Comité des sanctions pour le Libéria.

La résolution 1689 décidait de la levée de « l'obligation faite à tous les États de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'importation sur leur territoire de tous bois ronds et bois d'oeuvre provenant du Libéria ». Par cette résolution, le Conseil avait aussi donné au gouvernement libérien 90 jours pour adopter une législation forestière.

Dans sa déclaration d'aujourd'hui, le Conseil de sécurité a félicité le parlement libérien pour l'adoption de cette législation dans les 90 impartis, notant « qu'elle garantira la mise en place d'un secteur forestier transparent, vérifiable et contrôlé par le gouvernement ».

« Elle permettra aussi d'éviter que les revenus de l'industrie forestière n'alimentent de nouveau les conflits ».

Le Conseil a engagé le gouvernement à publier aussi vite que possible les décrets d'application du texte signé le 5 octobre 2006 par la président Johnson-Sirleaf.

Par ailleurs, s'agissant des sanctions imposées au secteur du diamant brut, le Conseil a salué les mesures prises mais continue d'estimer que pour l'instant les restrictions à l'exportation doivent être maintenues, tant que le Libéria n'aura pas institué un « régime de certificats d'origine des diamants bruts libériens qui soit efficace, transparent et vérifiable sur le plan international, dans la perspective de sa participation au Processus de Kimberley ».

imageRetransmission de la déclaration[7mins]