Népal : Ian Martin nommé Représentant personnel du Secrétaire général
Le Secrétaire général des Nations Unies a nommé aujourd'hui Ian Martin, Représentant personnel pour le soutien au processus de paix au Népal, qui devra mener des discussions élargies à tous les acteurs-clés du pays.
« Il commencera sa mission immédiatement et sera épaulé par une petite équipe pluridisciplinaire qui l'aidera à conseiller les parties dans les différents domaines dans lesquels l'ONU a été sollicitée », indique un déclaration du Secrétaire général publié aujourd'hui à New York.
Dans son message, le Secrétaire général s'est dit « encouragé » par les récentes lettres qu'il a reçues du gouvernement et du parti communiste népalais demandant l'assistance des Nations Unies notamment pour « la surveillance des droits de l'homme et du code de conduite pendant le cessez-le-feu, la gestion des armes et du personnel armé appartenant aux deux camps et l'observation des élections ».
Il s'est dit aussi « convaincu de l'urgence qu'il y a à lancer des consultations avec toutes les parties concernées au Népal pour profiter de la base commune qui existe désormais et planifier en détail l'assistance des Nations Unies ».
En février 2005, le roi du Népal avait dissous le gouvernement et instauré l'état d'urgence, alléguant l'échec du gouvernement à lutter contre l'insurrection maoïste.
Au mois d'avril, il avait annoncé le rétablissement du parlement et les rebelles maoïstes s'étaient engagés à respecter le cessez-le-feu, après une vague de violences déclenchée par la guérilla.
A la fin du mois de juillet, le parti communiste maoïste a fait part de son intention de prolonger ce cessez-le-feu pour une nouvelle période de trois mois.
Selon un bilan paru dans la presse, l'instabilité au Népal et les combats qui en ont découlé entre forces gouvernementales et rebelles maoïstes ont fait 8 200 morts depuis 1996.
Ian Martin était le Représentant au Népal du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme depuis mai 2005.
Il est intervenu récemment au Timor-Leste pour régler les problèmes, en sa qualité d'Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays où il avait occupé auparavant le poste de Représentant spécial du Secrétaire général pour le référendum de 1999.