L'actualité mondiale Un regard humain

Equateur : les Nations Unies viennent en aide aux 19 000 personnes évacuées après l'éruption d'un volcan

Equateur : les Nations Unies viennent en aide aux 19 000 personnes évacuées après l'éruption d'un volcan

media:entermedia_image:b02b3343-2254-417d-bebd-aad515a99ef4
Les Nations Unies se mobilisent pour venir en aide au gouvernement de l'Equateur après l'éruption récente du volcan Tungurahua qui a entraîné l'évacuation de 19 000 personnes et la mort d'au moins cinq personnes.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a débloqué 30.000 dollars pour subvenir aux besoins les plus urgents, le Programme alimentaire mondial (PAM) assure la distribution de rations alimentaires dans les refuges des provinces de Tungurahua et Pastaza et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a effectué une mission d'évaluation de la situation sur place les18 et 19 août derniers.

Depuis le début de l'éruption le 16 août, 15 000 personnes ont trouvé refuge dans des abris publics dans lesquels les conditions de vie seraient satisfaisantes selon les premières évaluations, indique un communiqué publié à New York par OCHA.

Les besoins en masques anti-poussière, lunettes protectrices, jerricans, kits médicaux d'urgence, tentes, couvertures, eau potable, nourriture, équipements de cuisine et kits d'hygiène sont toujours importants.

En plus de la population évacuéeî2C de nombreuses autres personnes ont été directement ou indirectement affectées par des nappes de cendres dans les provinces alentours de Chimborazo, Tungurahua, Bolivar, Los Rios, Guayas et Manabi.

Le ministère de l'Agriculture et du Bétail assure que plus de 23 000 hectares de pâturages et de cultures ont été détruites par les cendres, un préjudice qui ne pourra pas être amorti à court terme.

L'éruption du volcan Tungurahua dans le centre du pays a entraîné à la fois des explosions de cendres, de vapeur et de gaz, et d'importantes coulées de lave.

Depuis le 20 août, son activité sismique a diminué mais les risques demeurent élevés et le volcan reste sous la surveillance de l'Institut géophysique national.