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Le Conseil de sécurité préoccupé par les conséquences de la violence au Darfour sur la Centrafrique

Le Conseil de sécurité préoccupé par les conséquences de la violence au Darfour sur la Centrafrique

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Dans une déclaration à la presse, le Conseil de sécurité s'est déclaré aujourd'hui « gravement préoccupé » par le fait que la persistance de la violence au Darfour et la détérioration des relations entre le Tchad et le Soudan pourraient avoir « un impact négatif sur la sécurité et la stabilité de la République centrafricaine ».

Le Conseil de sécurité a souligné l'importance qu'il attache à « la mise en ?uvre de l'accord de Tripoli du 8 février 2006 par les parties signataires », réitéré « le respect de l'intégrité territoriale de la République centrafricaine » et appelé tous les États de la région à « coopérer en vue d'assurer la stabilité régionale », a déclaré le président pour le mois de juillet, l'ambassadeur de la France, Jean-Marc de la Sablière, devant les journalistes.

« Les membres du Conseil de sécurité ont invité les autorités centrafricaines à accélérer leurs efforts de restructuration des Forces armées nationales », a encore affirmé le président.

Le Conseil a par ailleurs exprimé sa préoccupation devant « le développement de la pauvreté dans le pays, la fragilité du redressement économique et la détérioration de la situation humanitaire ».

Les membres du Conseil ont en conséquence invité les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts visant à réformer les finances publiques et à améliorer la gouvernance.

Ils ont également appelé les partenaires bilatéraux et les institutions internationales à « renforcer leur appui aux efforts des autorités centrafricaines et à fournir à ce pays toute l'aide humanitaire nécessaire ».

Le Conseil de sécurité a enfin appelé les autorités centrafricaines et tous les acteurs politiques à régler leurs différends « de façon pacifique et par le dialogue » et à ?uvrer pour la paix et la cohésion nationale « dans le strict respect des droits de l'homme et de l'état de droit ».

A cet égard, les membres ont demandé aux autorités centrafricaines de « mettre un terme à l'impunité en traduisant devant la justice les responsables de violations des droits de l'homme ».

La déclaration a été faite à l'issue de consultations à huis clos sur la situation en République centrafricaine au cours desquelles le Représentant spécial du Secrétaire général, le général Lamine Cissé, a dressé un bilan de la situation dans le pays.