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Timor-Leste : Kofi Annan nomme les membres de la commission d'enquête

Timor-Leste : Kofi Annan nomme les membres de la commission d'enquête

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Le Secrétaire général a nommé aujourd'hui les trois membres de la Commission indépendante qui doit enquêter sur les violents incidents qui se sont produits au Timor-Leste entre fin avril et fin mai pour lui remettre un rapport dans trois mois.

« Kofi Annan a nommé M. Paulo Sergio Pinheiro du Brésil, Mme Zelda Holtsman de l'Afrique du Sud et M. Ralph Zacklin du Royaume-Uni comme membres de la Commission d'enquête spéciale indépendante pour le Timor-Leste », indique un communiqué de l'ONU publié aujourd'hui à New York.

« Cette Commission devra établir les faits et les circonstances liées aux incidents violents qui se sont produits dans le pays les 28 et 29 avril et les 23, 24 et 25 mai derniers », précise le communiqué.

La Commission a pour mandat notamment de « faire la lumière sur la chaîne de responsabilité lors de ces évènements » et de « recommander des mesures permettant de garantir que les auteurs des crimes et violations graves des droits de l'homme qui auraient été commis pendant cette période soient traduits en justice ».

Le Brésilien Pinheiro présidera la Commission d'enquête qui entamera ses travaux en juillet et présentera ses conclusions et recommandations au Secrétaire général dans trois mois.

La Commission d'enquête sera basée à Dili.

La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Louise Arbour, a mis en place cette Commission d'enquête à la demande du Secrétaire général au début du mois de juin (dépêche du 13.06.06).

Le 8 juin, le gouvernement du Timor-Leste avait demandé la constitution d'une telle commission.

Le Conseil de sécurité avait accueilli favorablement cette initiative dans sa résolution 1690 du 20 juin.

Le Timor oriental a sombré dans le chaos au mois de mai, après la décision en avril du Premier ministre Mari Alkatiri de licencier 600 soldats, soit un tiers de l'armée, à la suite de protestations contre des discriminations ethniques à leur égard.

Mari Alkatiri a démissioné lundi.