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Iran : le Secrétaire général salue un "bon départ" sur le dossier nucléaire

Iran : le Secrétaire général salue un "bon départ" sur le dossier nucléaire

Le Secrétaire général a salué aujourd'hui les progrès dans les pourparlers sur la question nucléaire iranienne, exprimant l'espoir qu'elles mèneraient à de véritables négociations rassemblant toutes les parties.

« Javier Solana paraît avoir eu de très bonnes discussions à Téhéran », a dit le Secrétaire général aujourd'hui devant la presse.

imageRetransmission du point de presse du Secrétaire général[9mins]

« Je crois que nous avons pris un relativement bon départ. Et j'ai bon espoir que cette fois cela mènera à de véritables négociations, avec toutes les parties autour de la table ».

Le porte-parole du Secrétaire général a confirmé aujourd'hui lors de son point de presse que Kofi Annan s'était entretenu hier avec le ministre des Affaires étrangères de l'Iran et qu'il l'avait engagé à accepter les propositions qui étaient faite à son pays.

Selon les informations parues dans la presse, le représentant de l'Union européenne, Javier Solana, se serait déclaré “plus optimiste que pessimiste” sur la possibilité de trouver un accord.

Les « E-3 », l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, aux côtés de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie, ont présenté mardi un nouvel ensemble de propositions visant à inciter l'Iran à cesser son programme d'enrichissement de l'uranium, qui pourrait alimenter un programme d'armement nucléaire.

Le Secrétaire général avait estimé « très préoccupant » que l'AIEA n'ait toujours pas été en mesure de vérifier que le programme nucléaire iranien avait des fins purement pacifiques.

« L'Iran doit lever le nuage de suspicion qui pèse sur ses activités nucléaires », avait-t-il affirmé lors d'une intervention à Tokyo sur le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Kofi Annan avait estimé qu'il était « dans l'intérêt de l'Iran de saisir les propositions » faites par l'Union européenne et la Russie.

Il avait aussi réitéré son appel à « baisser le ton » et à « s'abstenir de recourir à des mesures ou à une rhétorique de nature à exacerber la situation » (dépêche du 12.05.06, dépêche du 10.05.06 et dépêche du 12.04.06).