L'actualité mondiale Un regard humain

Le Conseil de sécurité salue la formation du gouvernement iraquien

Le Conseil de sécurité salue la formation du gouvernement iraquien

Le Conseil de sécurité a salué aujourd'hui l'entrée en fonctions, le 20 mai 2006, du gouvernement iraquien élu conformément à la Constitution et félicité le peuple iraquien, qui a ainsi “franchi une étape importante de la transition politique du pays”.

“Le Conseil trouve particulièrement encourageant que le gouvernement soit représentatif des nombreuses et diverses communautés du pays, et il espère que les portefeuilles de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires concernant la sécurité nationale seront attribués dès que possible”, a déclaré aujourd'hui au nom de ses 15 membres le président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Basile Ikouebe, de la République du Congo.

Le Conseil a « encouragé le nouveau gouvernement à oeuvrer sans répit à promouvoir la réconciliation par le dialogue et l'ouverture à l'échelle nationale et créer un climat hostile à tout sectarisme ».

Il a par ailleurs « engagé tous les Iraquiens à participer au processus politique dans la paix, en exigeant de ceux qui continuent d'avoir recours à la violence qu'ils déposent les armes ».

Le Conseil de sécurité a une nouvelle fois « condamné catégoriquement les actes de terrorisme commis en Iraq, y compris les attentats inqualifiables perpétrés récemment contre des édifices publics et religieux dans le dessein cynique de susciter des tensions entre communautés ».

« Le Conseil souligne qu'il est beaucoup attendu du nouveau gouvernement en ce qui concerne l'amélioration de la situation sur les plans de la sécurité et de la stabilité, les droits de l'homme et l'état de droit, la fourniture de services essentiels et l'essor et la prospérité économiques », indique encore la déclaration.

Le Conseil a en outre « réaffirmé son adhésion à l'idée d'un Iraq fédéral, démocratique, pluraliste et unifié, membre responsable de la communauté internationale, vivant dans la stabilité et la prospérité et où les droits de l'homme et l'état de droit seraient pleinement respectés ».