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Lakhdar Brahimi reprend du service en tant qu'Envoyé spécial pour le Soudan

Lakhdar Brahimi reprend du service en tant qu'Envoyé spécial pour le Soudan

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Dans le cadre de la poursuite du dialogue avec le gouvernement du Soudan, le Secrétaire général a décidé d'envoyer Lakhdar Brahimi à Khartoum en tant qu'Envoyé spécial, aux côtés du Sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Hédi Annabi.

« Ils mèneront des consultations avec le gouvernement soudanais sur le rôle que pourrait jouer l'ONU dans la mise en ?uvre de l'Accord de paix sur le Darfour, notamment la proposition de transition de la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS) à une opération de maintien de la paix des Nations Unies », a indiqué le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU à New York.

En réponse à une question, le porte-parole a rappelé que lorsque Lakhdar Brahimi avait pris sa retraite de l'ONU, il avait indiqué qu'il restait prêt à remplir des missions ponctuelles pour le Secrétaire général (dépêche du 20.12.05).

« C'est un des moments où ses compétences seront très utiles à l'ONU dans le cadre des préparatifs d'une future mission des Nations Unies au Darfour », a dit le porte-parole.

Le Conseil de sécurité a adopté mardi dernier une résolution donnant une semaine au gouvernement du Soudan pour accepter une mission d'évaluation pour le déploiement force des Nations Unies dans la région du Darfour, qui remplacerait l'actuelle force de l'Union africaine (dépêche du 16.05.06).

Interrogé aujourd'hui sur la réaction à cette résolution, dont le délai imparti expire bientôt, Stéphane Dujarric a confirmé que le gouvernement soudanais n'avait toujours pas donné le feu vert à une mission d'évaluation des Nations Unies sur le terrain. Il a indiqué par ailleurs que les réunions de Lakhdar Brahimi et Hedi Annabi commenceraient vers le milieu de la semaine prochaine.

Interrogé en outre sur le nombre de pays contributeurs qui se sont engagés à envoyer des troupes à une éventuelle mission des Nations Unies, le porte-parole a indiqué que l'objet de la mission d'évaluation servira à étudier les besoins.

« Cela n'empêche pas les pays qui en ont les capacités de commencer à se préparer dès à présent », a-t-il conclu.