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Népal : l'ONU envoie un émissaire pour suivre le règlement pacifique du conflit

Népal : l'ONU envoie un émissaire pour suivre le règlement pacifique du conflit

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Un haut responsable du département des affaires politiques de l'ONU se rend aujourd'hui au Népal afin de poursuivre les consultations des Nations Unies visant à encourager un règlement pacifique du conflit armé et de l'instabilité politique du pays.

« La visite de Tamrat Samuel sera la première occasion d'examiner la situation sur le terrain, après les événements des dernières semaines, et notamment l'annonce d'un cessez-le-feu par les Maoïstes, qui a été accepté par le gouvernement », a affirmé la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

Le Secrétaire général, Kofi Annan, s'était la semaine dernière déclaré « encouragé » par l'évolution positive de la situation au Népal, après les annonces faites par le roi Gyanendra – rétablissement du parlement - et les rebelles maoïstes – cessez-le-feu (dépêche du 27.04.06).

Kofi Annan avait salué un décret royal rétablissant le parlement comme une « étape positive ouvrant la voie à un processus politique visant à mettre fin à un conflit qui dure depuis une décennie et à remédier à ses causes fondamentales sur la base des souhaits du peuple népalais ».

Ce décret avait aussi mis fin à plusieurs semaines de manifestations de la population réclamant le rétablissement de la démocratie, manifestations qui avaient été réprimées par la police tirant à balles réelles (dépêche du 25.04.06).

Kofi Annan avait par ailleurs salué l'annonce faite par le parti communiste du Népal (maoïste) d'un cessez-le-feu de trois mois.

« Le Secrétaire général s'attend à ce que le cessez-le-feu soit réciproque et que les deux parties continuent de faire preuve de retenue et de sagesse pour gérer ce qui sera une transition complexe vers la démocratie, grâce à un dialogue patient », affirmait le message.

En février 2005, le roi du Népal avait dissous le gouvernement et instauré l'état d'urgence, alléguant l'échec du gouvernement à lutter contre l'insurrection maoïste (dépêche du 01.02.05).