La Chine présente son programme de travail à la présidence du Conseil de sécurité

Le programme du Conseil de sécurité pour le mois d'avril ne prévoit aucune séance consacrée sur l'Iran, qui a occupé une bonne part des travaux le mois dernier. « Ce mois-ci sera plus calme » a assuré Wang Guangya, Représentant permanent de la Chine, président du Conseil pour le mois d'avril, lors d'une conférence de presse présentant son programme de travail.

Néanmoins, interrogé par des journalistes, le Représentant chinois a fait part de son intention « d'intensifier les consultations avec l'Iran afin d'arriver à une solution négociée conforme à la déclaration présidentielle adoptée le 29 mars.

• Retransmission de la conférence de presse[34mins]

En sa capacité d'ambassadeur de la Chine, il a ajouté que la question relevait avant tout de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais que l'Iran devait collaborer.

Le Soudan occupera une part importante des travaux du mois d'avril. Dès les consultations de ce matin, le Conseil de sécurité a évoqué le refus des autorités soudanaises d'autoriser le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Jan Egeland, à se rendre au Darfour et « partagé les inquiétudes exprimées aujourd'hui par le Secrétaire général » à ce sujet.

Appelant les parties à coopérer avec les Nations Unies, il a jugé que des sanctions seraient contreproductives alors que des discussions doivent s'engager pour le déploiement d'une opération de maintien de la paix.

Le 13 avril, l'Envoyé spécial de l'Union africaine pour les pourparlers de paix inter-soudanais sur le Darfour, Salim Ahmed Salim, viendra présenter au Conseil de sécurité l'état d'avancement des négociations d'Abuja.

Abondamment interrogé sur l'élection du prochain Secrétaire général, qui doit avoir lieu à la fin de cette année, Wang Guangya a souligné qu'il poursuivrait les discussions informelles entamées depuis deux mois par ses prédécesseurs à la tête du Conseil.

Rappelant que la Chine soutiendrait un candidat asiatique, il a néanmoins fait savoir que les discussions portaient pour l'instant sur le processus de décision et la manière d'y intégrer les 191 Etats membres. « La discussion sur les noms possibles ne commencera pas avant juin ou juillet, pour s'accélérer vers le mois d