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Premiers entretiens de Charles Taylor au Tribunal pour la Sierra Leone

Premiers entretiens de Charles Taylor au Tribunal pour la Sierra Leone

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Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone s'est déclaré prêt à annoncer une date pour la première comparution de l'ex-président du Libéria, Charles Taylor, inculpé pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, tandis que le Conseil de sécurité étudie une résolution approuvant son transfert pour être jugé à La Haye.

« Le Tribunal a rencontré aujourd'hui les avocats de la défense », indiquant que Charles Taylor avait coopéré avec les avocats, qui lui ont expliqué ses droits et abordé des questions relatives à sa détention, a rapporté aujourd'hui la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

« Charles Taylor examine les options qui lui sont ouvertes quant à sa représentation juridique. Il a le droit de se défendre en personne ou par l'intermédiaire d'un avocat de son choix », a précisé la porte-parole.

Le Conseil de sécurité tenait aujourd'hui des consultations sur un projet de résolution approuvant le transfert de l'ex-président libérien afin qu'il soit jugé par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone mais à La Haye, aux Pays-Bas, au lieu du siège du Tribunal à Freetown.

Invoquant des risques pour la stabilité de la région, le président du Tribunal spécial pour la Sierra Leone a demandé hier au gouvernement néerlandais d'accueillir à La Haye le procès de Charles Taylor.

Cette résolution devrait être adoptée dans le courant de la semaine prochaine sous la présidence de la Chine », a confirmé lors d'un point avec la presse le président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, César Mayoral de l'Argentine, dont le mandat expire aujourd'hui.