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Côte d'Ivoire : ouverture de la réunion de Yamoussoukro entre le gouvernement et les forces rebelles

Côte d'Ivoire : ouverture de la réunion de Yamoussoukro entre le gouvernement et les forces rebelles

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Une réunion entre les principaux leaders du gouvernement de la Côte d'Ivoire, des forces rebelles et de l'opposition politique, visant à établir une feuille de route conduisant à des élections d'ici le mois d'octobre prochain, s'est ouverte aujourd'hui à Yamoussoukro, la capitale, a annoncé la Mission des Nations Unies dans le pays.

Selon l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la réunion qui aurait du démarrer hier a été retardée en raison de désaccords entre les parties sur les arrangements concernant la sécurité, a indiqué aujourd'hui Marie Okabe, porte-parole du Secrétaire général, lors de son point de presse quotidien au siège de l'ONU à New York.

« Cette réunion a été organisée à la demande du Premier ministre Charles Konan Banny », a précisé la porte-parole.

« C'est la première réunion du genre, sur le sol ivoirien, depuis le début de la guerre civile en septembre 2002 », a-t-elle fait remarquer.

Un accord de paix entre les parties avait été signé en janvier 2003. L'accord de Linas-Marcoussis, en France, prévoyait le maintien du président Gbagbo et l'entrée des rebelles au gouvernement.

Considérant que la situation en Côte d'Ivoire continuait de menacer la paix et la sécurité internationales de la région, le Conseil de sécurité avait adopté, en février 2004, la résolution 1528 créant l'ONUCI.

En avril 2005, les parties avaient signé l'accord de Pretoria, en Afrique du Sud, qui prévoyait « la cessation immédiate et définitive des hostilités et la fin de la guerre ».

Face à l'impossibilité d'organiser des élections présidentielles à la date prévue, le Conseil de sécurité avait adopté, le 21 octobre 2005, la résolution 1633 qui souscrivait à la décision de l'Union africaine, selon laquelle le président Laurent Gbagbo demeurerait chef de l'État à partir du 31 octobre 2005.

La résolution 1633, qui définit la période de transition en Côte d'Ivoire, prévoit la tenue d'élections générales qui doivent être organisées par la Commission électorale indépendante (CEI) d'ici au mois d'octobre 2006.