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Droits de l'Homme: Louise Arbour se rend en Ouganda

Droits de l'Homme: Louise Arbour se rend en Ouganda

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La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Louise Arbour, a entamé le 7 janvier une mission officielle en Ouganda qui se poursuivra jusqu'au 14 janvier, notamment dans le Nord du pays où près de 1,7 millions de personnes vivent dans quelque 200 camps de réfugiés.

« Cette mission, la première d'un haut commissaire aux droits de l'Homme dans ce pays, se concentrera sur la situation générale des droits de l'Homme en Ouganda, ainsi que sur la protection des civils, en particulier des personnes déplacées à l'intérieur du pays, sur la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels et sur la présence des Nations Unies dans le pays dans le domaine des droits de l'homme » indique un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH) publié le 6 janvier 2006 à Genève.

« Louise Arbour se rendra dans la capitale, Kampala, ainsi qu'à Gulu, dans le nord du pays, et dans la région de Karamoja, dans le Nord-Est » ajoute le communiqué.

La Haut-Commissaire rencontrera également des responsables du gouvernement et s'entretiendra en outre avec des représentants des institutions de l'État et des organisations de la société civile, notamment la Commission nationale des droits de l'homme, ainsi qu'avec des chefs traditionnels.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avait appelé en novembre dernier au renforcement des programmes d'assistance dans le Nord de l'Ouganda, afin d'aider près de 2 millions de personnes déplacées par le plus long conflit affectant l'Afrique, opposant depuis plus de 19 ans, le gouvernement et l'Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA), groupe armé connu pour ses activités sanguinaires dans le nord de l'Ouganda (voir notre dépêche du 21 novembre 2005).

« Près de 1,7 millions de personnes vivent dans quelque 200 camps de réfugiés sordides et surpeuplés, où ils dépendent entièrement de l'aide internationale pour survivre », avait alerté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) (voir notre dépêche du 21 novembre 2005).