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Affaire Hariri : le Secrétaire général appelle à coopérer avec la Commission d'enquête internationale

Affaire Hariri : le Secrétaire général appelle à coopérer avec la Commission d'enquête internationale

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Le Secrétaire général exhorte la Syrie et tous ceux qui seraient invités à le faire par Detlev Mehlis à coopérer dans l'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri le 14 février 2005 à Beyrouth, a indiqué aujourd'hui à New York son porte-parole.

Le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, répondait à une question d'un journaliste portant sur la demande d'entretien présentée par la Commission d'enquête internationale auprès du président syrien.

« Detlev Mehlis restera en charge de l'enquête et continuera de diriger la Commission jusqu'à ce que son successeur soit nommé, ce qui devrait être fait vers le milieu de la semaine prochaine », a-t-il en outre précisé.

Le Secrétaire général avait confirmé le 21 décembre dernier s'être entretenu avec le magistrat belge Serge Brammertz, Procureur adjoint à la Cour pénale internationale (CPI), parmi les candidats pressentis pour remplacer Detlev Mehlis à la tête de la Commission d'enquête internationale (voir notre dépêche du 21 décembre 2005).

Dans une résolution adoptée le 15 décembre, le Conseil de sécurité avait prorogé pour six mois le mandat de la Commission d'enquête, l'autorisant à apporter une assistance aux autorités judiciaires libanaises sur les attentats commis au Liban depuis le 1er octobre 2004, et engageant la Syrie à coopérer davantage (voir notre dépêche du 15 décembre 2005).

Dans son second rapport présenté, le 13 décembre dernier, au Conseil de sécurité, Detlev Mehlis, affirmait que si la Syrie avait amélioré sa coopération avec la Commission, en autorisant l'interrogation de cinq hauts représentants syriens soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat de Rafic Hariri, elle devrait faire plus pour lever tout doute quant à sa volonté de faire connaître la vérité (voir notre dépêche du 13 décembre 2005).

Detlev Mehlis, qui avait fait connaître son intention de ne pas assumer son mandat plus longtemps, avait précisé qu'il resterait à la disposition du Secrétaire général pour assurer l'intérim.