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Le Secrétaire général transmet le rapport Mehlis au Conseil de sécurité

Le Secrétaire général transmet le rapport Mehlis au Conseil de sécurité

Detlev Mehlis
Le Secrétaire général a transmis aujourd'hui au Conseil de sécurité le deuxième rapport du magistrat allemand Detlev Mehlis qui dirige la Commission d'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le 14 février dernier à Beyrouth.

Le Conseil de sécurité tiendra des consultations à huis clos sur le Liban aujourd'hui à 16 heures, a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général, lors de son point de presse quotidien au siège de l'ONU à New York.

Au cours d'une séance publique au Conseil de sécurité, Detlev Mehlis présentera demain mardi, dans l'après-midi, les conclusions de son deuxième rapport sur l'assassinat de Rafic Hariri, a ajouté le porte-parole.

A l'issue de cette réunion, les membres Conseil tiendront des consultations à huis clos sur le rapport Mehlis, a précisé Stéphane Dujarric.

Le magistrat donnera une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, demain mardi à l'issue de ces consultations.

Il avait remis hier dimanche son rapport au Secrétaire général.

La résolution1636, adoptée le 31 octobre dernier, demandait à la Commission de présenter son deuxième rapport sur l'avancement de l'enquête d'ici au 15 décembre.

Le magistrat allemand avait présenté, le 25 octobre dernier, son premier rapport au Conseil de sécurité (voir notre dépêche du 25 octobre 2005 et notre dépêche du 21 octobre 2005).

La Commission d'enquête, opérationnelle depuis le mois de juin dernier, avait été mise en place par la résolution 1595, adoptée le 7 avril dernier par le Conseil de sécurité, après qu'une enquête préliminaire des Nations Unies ait qualifié l'enquête des services de police libanais de « gravement défectueuse » (voir notre dépêche du 30 mars 2005).

L'attentat qui s'était produit à Beyrouth contre le convoi de Rafic Hariri avait causé la mort de 22 autres personnes et conduit à des appels au retrait de toutes les troupes syriennes et de l'appareil de renseignement, présents au Liban depuis le début de la guerre civile de 1975-1990 (voir notre dépêche du 15 février 2005).