L'actualité mondiale Un regard humain

Jan Egeland au Zimbabwe la semaine prochaine

Jan Egeland au Zimbabwe la semaine prochaine

media:entermedia_image:6684987a-0f1a-499e-b089-f749fbcd7e9c
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires se rendra finalement au Zimbabwe la semaine prochaine, pays toujours en proie à une grave humanitaire après la campagne massive de destructions des bidonvilles entamée en mai dernier par les autorités, qui avait jeté dans la rue plus de 700.000 personnes.

Comme convenu entre le Secrétaire général et le président Mugabe, lors du sommet mondial de septembre dernier, Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence des Nations Unies, se rendra du 3 au 7 décembre prochain au Zimbabwe, a annoncé Stéphane Dujarric, porte-parole, au siège de l'ONU à New York.

Jan Egeland s'entretiendra avec le président Robert Mugabe, des membres du gouvernement, des représentants des agences des Nations Unies dans le pays et des organisations non gouvernementales.

Le Secrétaire général adjoint effectuera aussi des visites sur le terrain.

Il se rendra également à Pretoria pour rencontrer des membres du gouvernement sud-africain afin de discuter d'une collaboration pour l'assistance humanitaire au Zimbabwe.

Par ailleurs, dans un communiqué publié aujourd'hui à Harare, le Programme alimentaire mondial (PAM) s'est félicité de la conclusion d'un accord avec le gouvernement du Zimbabwe pour la distribution d'une assistance alimentaire à des millions de personnes dans le pays.

Le 31 octobre dernier, le Secrétaire général avait déploré le rejet par le gouvernement du Zimbabwe de l'aide des Nations Unies alors que des dizaines de milliers de personnes toujours étaient toujours sans-abri, des mois après la campagne d'expulsions entamée en mai dernier (voir notre dépêche du 31 octobre 2005).

Dans un rapport qualifié de « profondément alarmant » par le Secrétaire général, l'Envoyée de l'ONU au Zimbabwe avait dénoncé, le 22 juillet dernier, les destructions massives de bidonvilles, entreprises par les autorités du pays, laissant 700.000 personnes sans abri ou sans travail et provoquant une grave crise humanitaire (voir notre dépêche du 22 juillet 2005).