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Conseil de sécurité : prorogation de la Mission de l'ONU au Sahara occidental

Conseil de sécurité : prorogation de la Mission de l'ONU au Sahara occidental

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Le Conseil de sécurité a décidé ce matin de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental jusqu'au 30 avril 2006.

Par la résolution 1634, adoptée à l'unanimité, le Conseil de sécurité a également appelé au plein respect des accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).

Le Conseil de sécurité était saisi du dernier rapport du Secrétaire général sur la question.

Le Secrétaire général y rappelle que « les parties ne sont toujours pas parvenues à sortir de l'impasse dans laquelle elles se trouvent en ce qui concerne la recherche d'une solution mutuellement acceptable, qui permettrait au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à l'autodétermination ».

« L'absence de progrès a de plus été aggravée par le climat politique généralement tendu dans la région, signale-t-il, indiquant qu'outre les déclarations publiques véhémentes que font périodiquement les parties, les manifestations et allégations faisant état de violations des droits de l'homme dans le territoire donnent à penser que la situation pourrait se détériorer encore en l'absence de solution ».

Le Secrétaire général se déclare également préoccupé par les allégations faisant état de violations des droits de l'homme par les parties, aussi bien dans le territoire que dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf.

« Bien que la MINURSO ne soit dotée ni du mandat ni des moyens voulus pour s'attaquer à ce problème, l'Organisation des Nations Unies, en tant qu'organisation, se consacre à la protection des normes internationales en matière des droits de l'homme », signale-t-il dans son rapport.

« C'est à ce titre que le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme se propose de prendre contact avec les parties et l'Algérie, en tant que pays d'asile, en vue d'explorer les mesures à prendre éventuellement à cet égard », remarque-t-il.

Le Secrétaire général se félicite enfin de la libération par le Front POLISARIO des 404 prisonniers de guerre marocains restants, dont certains étaient en captivité depuis plus de 20 ans (voir notre dépêche du 18 août 2005).