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R. D. du Congo : le Conseil de sécurité proroge d'un an la Mission de l'ONU

R. D. du Congo : le Conseil de sécurité proroge d'un an la Mission de l'ONU

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Le Conseil de sécurité a prorogé aujourd'hui la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) pour une année, autorisant un renforcement temporaire des effectifs au Katanga, et appelant les autorités congolaises à garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le Conseil de sécurité décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) jusqu'au 30 septembre 2006.

Par la résolution 1635 (2005), adoptée à l'unanimité, il autorise également, ainsi que le lui demandait le Secrétaire général dans son dernier rapport sur la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), une augmentation provisoire de l'effectif militaire de 300 personnels.

Devant être réduits ou rapatriés à partir du 1er juillet 2006, ces effectifs supplémentaires permettront de déployer un bataillon d'infanterie pour assurer, pendant la période électorale, une plus grande sécurité dans la zone des opérations de la MONUC au Katanga.

S'agissant des élections, le Conseil demande « aux institutions de transition et à toutes les parties congolaises de veiller à ce que les élections se déroulent d'une manière libre, transparente et pacifique et à ce que le calendrier des scrutins élaboré par la Commission électorale indépendante soit respecté scrupuleusement ».

Il souligne la responsabilité des autorités congolaises d'adopter la législation nécessaire sans plus tarder.

Interrogé le 6 octobre dernier sur le déploiement de troupes au Katanga, William Lacy Swing, Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), et chef de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), avait souligné qu'il avait été demandé par le Secrétaire général « afin de maintenir l'ordre dans une région où l'autorité gouvernementale est quasi-inexistante » (voir notre dépêche du 6 octobre 2005).

Interrogé sur le manque de soutien du Conseil de sécurité à l'idée de fournir un nombre supérieur à ces 300 troupes, alors que le pays est si grand, le Représentant spécial a indiqué qu'il était obligé de travailler avec ce qu'il avait.

La MONUC dispose à l'heure actuelle d'un effectif autorisé de 18.895 soldats.